Orfeo Del Piero SERENDIPITY - And who will tell me how it ends and how it all begins
Messages : 529 Date d'inscription : 26/09/2010 Age : 31 Pseudo : emma Crédits : avatar&icons@me
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| Sujet: I'm feeling like a star, you can't stop my shine [R. Violetta] Dim 3 Oct - 20:57 | |
| « Debout là-dedaaaans! » Martelant la porte d'entrée de coup de poings réfuliers, Orfeo se contrefichait du bruit qu'il faisait, tout autant que le nombre de voisins qu'il réveillait à cet instant. Comme tous les jours de la semaine, le jeune homme s'était réveillé aux aurores, frais et prêt pour son sport quotidien. Il consistait en un jogging plus ou moins loin, à travers différents lieux mythiques de la ville. Comme tous les premiers jours de chaque fois, il avait acheté croissants et pains au chocolat à la boulangerie du coin, histoire de nourrir les amis qu'il croiserait sur son chemin. C'était un de ses nombreux rituels. Chaque premier du mois, il achetait un mélange de pâtisseries qu'il distribuait sur le chemin. C'était principalement les habitués de Gino's bar qui en profitait. Comme tous les dimanches, il passait chez Violetta. C'était aussi une habitude. Il venait la réveiller et essayait du mieux qu'il pouvait de la tirer de son canapé (aussi confortable était-il).
Mais ce matin-là, il avait décidé de frapper un grand coup. A bat les habitudes, à bat la morale et les grandes argumentations. Elle se réveillerait, qu'elle le veuille ou non. Pour se faire, il avait retardé d'une heure son jogging matinal, avait acheté les viennoiseries (mais ne les avaient pas encore partagées), et s'était rendu chez elle, plus motivé que jamais.
Il était neuf heures du matin. Elle ne pourrait donc pas se plaindre. Il n'était pas SI tôt que ça. Et puis, le temps était parfait pour une petite course dans les rues romaines. Ni trop chaud, ni trop froid, aucune pluie à l'horizon, aucun soleil rayonnant non plus. Juste une dose de brouillard suffisant pour rendre l'air propice à de grandes respirations. On se serait cru dans les montagnes de la Haute-Savoie française. L'air pur (aussi pur que pouvait être l'air romain) les attendait. Et il n'aimait pas attendre.
« Violetta ouvre cette porte tout de suite! Je sens ta respiration grasse et nerveuse derrière cette porte! » Il la connaissait par coeur. Et savait qu'elle était non loin derrière la porte, ronchonnant intérieurement, l'insultant de tous les noms aussi bas qu'elle pouvait le faire. Elle était surement rouge d'énervement, blanche de fatigue, et verte d'exaspération. Car oui, il savait faire naître en elle tous un tas de sentiments. C'était le principe même de leur amitié.
« Si tu veux pouvoir enfiler le jean que tu t'es acheté y a trois ans avec MON argent, t'as intérêt de te mettre au sport. Tout de suite.
Il l'adorait hein. Il ne voulait que son bien.
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