Gio SALLUSTIO | good things in life are hard to find.

Giove SALLUSTIO Trente ans. 29 septembre 1980. Rome. Italien. Professeur de civilisation française.

- Nourriture favorite : Sans hésitation, les panzerotti fourrés aux épinards et à la ricotta. - Plus grand souhait pour le moment : Parvenir à terminer la construction de sa maison pour laquelle il s’est lui-même autoproclamé chef de chantier. Cela fait maintenant un sacré bout de temps que les travaux ont commencés ; c’est avec l’aide de deux amis qu’il y travaille régulièrement. Le seul problème ? Le budget et les journées de seulement vingt-quatre heures. - Opinion sur le grand amour : C’est un sujet plutôt tabou dans la vie de Giove. Au niveau sentimental, sa vie est un désert ardant et affolant. Il n’ouvre que très rarement son cœur à quelqu’un, ses amis pourraient témoigner, et préfère largement recevoir que donner aux autres. Bien sûr, il croit au sentiment amoureux mais est persuadé qu’il n’a pas été correctement conçu pour en profiter. Devenu très terre-à-terre, il se contente des bienfaits simples que la vie peut lui offrir sans chercher à demander toujours plus.

▬ Ce qu'un père peut faire de plus important pour ses enfants, c'est d'aimer leur mère.
Bien que ces mots puissent paraître difficiles à entendre, Giove est en quelque sorte devenu père – il y a quatre ans de cela – sous la contrainte. A cette époque, dans sa tête de jeune fêtard invétéré, avoir un enfant ne figurait pas vraiment sur la liste de ses projets à mettre prochainement en œuvre. Bien avant la naissance de son fils, il pensait déjà tout avoir ; vraiment TOUT. Un appartement sympa, une copine aimante avec qui tout se passait excellemment bien, des parents présents, de nombreux amis. En somme il possédait, au détail près, tout ce qu’un jeune homme de son âge rêverait d’avoir. Seulement voilà, le ‘tout’ en question prit bien vite une drôle de tournure dès l’instant où il entreprit de partager un même domicile avec Eliana. Alors qu’il ne pensait pas avoir à affronter un tel problème avant des années, la jeune femme lui annonça le plus naturellement du monde qu’elle était enceinte ; et de toute évidence cela semblait l’enchanter plus que lui étant donné l’entrain dont elle avait fait preuve pour l’informer de la bonne nouvelle. Inconsciemment, la réaction de Giove se fit sèche et sans réel enthousiasme. Lui qui n’avait jamais songé à l’éventuelle présence d’une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, il n’avait guère eut le temps de se préparer à cette arrivée si soudaine. Bien que vivant sous le même toit qu’elle, il ne fut pas des plus présents durant sa grossesse, préférant largement s’éloigner de ce futur cocon familial qu’il n’était dès lors pas prêt à assumer. Aujourd’hui le bilan est plutôt catastrophique, seulement quelques mois après la naissance du bébé le couple se sépara d’un commun accord – plus ou moins –, les disputes répétées devenant beaucoup trop pénibles à supporter. Malgré tout les deux jeunes gens sont restés en contact et entretiennent de très bons rapports même si Gio se refuse à aborder certains sujets. La garde alternée de leur enfant est maintenant le seul lien qui leur permet de communiquer. Cela a mis un temps certain à se concrétiser mais il est à présent fier de se qualifier de père exemplaire, présent et attentif. Le moindre souhait ou désir d’Eliana est immédiatement exécuté par sa personne, c’est une manière déguisée de se racheter pour ses fautes passées et démontrer qu’il a changé. Un seul coup de fil de sa part et il rapplique presqu’aussitôt, qu’importe le problème gros ou petit. Bien entendu il a déjà songé à se remettre avec elle mais la raison ‘c’est la mère de mon enfant’ n’était malheureusement pas suffisante à ses yeux. Il s’agit de la chair de sa chair et son bonheur l’importe plus que tout mais pas au prix d’un sacrifice mutuel. Il le sent, il le sait, un nouveau départ n’annoncerait rien de bon.

▬ Au jugement dernier, on te demandera : "Quels sont tes actes ?" et non : "Qu'est-ce que tu bois ?"
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Giove n’a pas toujours représenté cette image d’adulte responsable qu’il arbore pourtant fièrement aujourd’hui. Enfant d’ouvriers, il a toujours connu le coût des choses mais n’a cependant jamais manqué de rien. C’est dans un environnement simple et une éducation tout de même carrée que le petit brun a grandi. Ses plus belles valeurs, c’est auprès de ses deux parents qui les a apprises. Econome et généreux, il répond toujours de ses actes et assume comme il se doit chacune de ses responsabilités. La naissance de son enfant a un grand – si ce n’est le principal – rôle à jouer dans cette histoire de maturité absolue. Sa rupture avec Eliana a eu sur lui l’effet d’un électrochoc. Stop aux soirées arrosées aussi bien le week-end qu’en semaine, stop aux tâches que l’on remet inlassablement au lendemain, stop aux nuits blanches, stop aux actes puérils, stop aux grasses-matinées les lundis matins. Sa vie désordonnée d’étudiant endurci avait grand besoin de changements et de directives à suivre. Sa propre volonté le poussa donc à se prendre en main et le résultat n’est pour ainsi dire pas si désastreux que cela. Il répond maintenant à la très agréable appellation de professeur, ce dont il est particulièrement fier. Avoir au moins réussi professionnellement est une semi-victoire. Cela lui permet de garder les pieds sur terre, solidement ancrés au sol. Chaque jour des jeunes affirment avoir appris quelque chose grâce à lui, de plus son statut fait de lui un exemple ou du moins un repère ; et ça, c’est une fierté.

▬ J'ai cessé un jour d'utiliser les transports en commun par peur qu'un adolescent ne se lève et ne me donne sa place.
Son père lui a toujours dit que le sport, c’est la santé. Cette simple phrase n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Si Giove ne s’était pas lancé dans des études supérieures, nul doute qu’il se serait essayé à une discipline sportive, de haut niveau de préférence. Adorant la compétition et vivre sous pression au point de sentir ses propres pulsations marteler ses tempes, le jeune homme a pour ainsi dire toujours exercé au moins deux activités physiques à la fois. Très actif depuis sa plus tendre enfance, ses parents trouvèrent d’abord judicieux de le faire pratiquer l’endurance à forte dose, histoire de canaliser son énergie sur autre chose que d’éventuelles bêtises. Ainsi leur fils revenait aussi par la même occasion à la maison complètement épuisé. Sans se douter de l’impact que cela pourrait avoir sur lui, l’idée de ses parents devint un catalyseur. Plus les années passaient, moins il se lassait et plus il donnait le maximum de lui-même. Durant de longues années d’ailleurs, il a fait partie d’une équipe de basket dont les sélections futures auraient pu le conduire assez loin. Tout ceci est maintenant derrière lui, néanmoins il ne commence jamais une journée sans un bon footing et s’offre quand il le peut des week-end de randonnée et d’escalade.

▬ L'individu dans son angoisse du péché produit le péché.
Si on venait à lui demander son opinion sur les relations élève/professeur, Gio ne saurait trop quoi répondre. Habituellement, ce genre d’événement est le plus couramment vu à la télévision dans diverses séries pour adolescents, ou pas. A ses yeux cela relève principalement d’une pure et simple fiction dans laquelle tout finit incroyablement bien pour les protagonistes. Les scénarios, pour la plupart identiques, retracent souvent le parcours d’une élève complexée ou en marge de la société, qui se fiche pas mal du « qu’en dira-t-on ? » Si l’anecdote ne provient pas de l’imagination d’un producteur véreux et qu’il s’agit, en effet, d’un événement sorti tout droit des faits divers – encore une fois – d’une émission télévisée ; alors l’affaire se finit généralement très mal. L’on parle alors de pédophilie, de perversité et de vice de la part de l’adulte en question. A ce niveau là Giove n’a, pour ainsi dire, rien à craindre car la totalité de ses élèves sont déjà majeurs. Néanmoins le doute persiste. L’évocation du bien et du mal entre immédiatement en compte. Car il est évident qu’imaginer ses bras imposants entourant le corps frêle d’une étudiante est à son sens un péché honteux. C’est le mal incontesté. Les récents événements font qu’il se pose effectivement de nombreuses questions quant aux rapports qu’il entretient justement avec l’une de ses élèves. Où placer les limites ? Comment savoir si les barrières du raisonnable ont été franchies ? Comment garder ses distances tout en montrant clairement que la réussite et le bonheur d’une personne nous importe réellement, sans trop en faire ? C’est un travail sur lui-même qu’il est malheureusement en train d’exercer actuellement. Il désire avant tout éviter de faire parler de lui, son rapprochement avec Asteria ne doit en rien alimenter les rumeurs habituelles du campus. Un professeur ne peut-il tout simplement pas se soucier du mode de vie boiteux de l’une de ses élèves sans pour autant délier les langues de vipères ?

▬ Peu d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'est pas là.
Quoi que l’on puisse dire de lui, et ce malgré son passé quelque peu houleux, jamais quelqu’un ne pourra remettre en cause ou en doute l’honnêteté dont il fait preuve dans la totalité de ses relations ; qu’il s’agisse de ses proches, de ses amis ou de ses amours. Le mot fidélité possède une importance hors norme à ses yeux, aussi bien en amitié qu’en amour. C’est un ami loyal et sûr, sur lequel l’on peut aisément et assurément se reposer. Conseiller les autres, rendre service, régler les problèmes de certains, écouter les lamentations ; c’est à peu près son lot quotidien. Mais il le fait avec sincérité et avec son cœur. Son amitié avec Stella en est la preuve réelle. Le chemin, non sans embuches, fut difficile à traverser mais il est tout de même parvenu à percer à jour ce caractère bien étrange. Et bien trempé aussi. La mythomanie est une vraie maladie dont son amie souffre très probablement, à défaut de l’emmener voir quelqu’un, Gio la garde à l’œil et veille à ce que les mensonges de la jeune femme ne l’entraînent pas trop loin. C’est en quelque sorte un grand frère attentif pour tout le monde, même si son intérêt peut parfois être perçu comme de la curiosité maladive et donc être mal interprété. Il arrive que des gens ne souhaitent pas être épaulés, dans quel cas il serait plus intelligent pour lui d’abandonner, seulement il lui est pratiquement impossible de laisser tomber quelqu’un tout en connaissant un minimum sa situation. Et c’est probablement là que ça bloque, dès lors il peut entrer en conflit avec quelqu’un simplement pour le secouer. C’est ça d’attacher beaucoup trop d’importance à la sérénité des uns et des autres, ou bien est-ce le fait d’avoir considérablement le cœur sur la main.

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Sissi Jake Gyllenhaal bonjour, qui es-tu ? Une princesse naufragère t'habites où ? Dans le "9-cube" en région parisienne ton kiffe dans la life ? Zachary Quinto, Glee, Monstres et cie, Scrubs, Andrew Garfield, Jim Sturgess, Victor Creed, les pâtes, The big bang theory, How I met your mother, l'accent british, le cinéma, le basket, la pluie à Dublin, et plein d'autres choses t'écoutes quoi ? Keane à la première heure, Keane à la dernière heure tu regardes quoi ? Là, tout de suite ? Secret story tu manges quoi ? Rien, je suis un vampire

Spoiler:

A. Roméo Ferruci a écrit:

Le gamin qui sort de chez le dentiste

Giove Sallustio a écrit:

Flo ~ T'as un nouveau pseudo !!