Walkchild don’t run, go off and have fun. We’ll be waiting. [R.]
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Eliana Cipriano
Messages : 47 Date d'inscription : 02/10/2010 Pseudo : GloomyRoad Crédits : ashes dust et ljs
Eat : Latte Macchiato et pâtisseries. Pray : Pour le bonheur et la santé de son fils. Love : Le bonheur que la vie lui offre.
Sujet: Walkchild don’t run, go off and have fun. We’ll be waiting. [R.] Mar 12 Oct - 21:40
HANDLEWITHLAIR & FABIOLA91 @ LJ
Walkchild don’t run, go off and have fun. We’ll be waiting. Just look before you cross. Take love with the loss. I know it’s frusrating. Mama’s here and your papa too and we are so darn proud of you.
« Merci encore, et surtout, n’hésitez pas à revenir ! » Eliana salua une dernière fois les clients qui s’échappaient du café et retourna derrière le comptoir, un sourire aux lèvres. Elle sentait bien, heureuse. Son petit commerce commençait à se faire un nom à Rome et elle sortait tout juste la tête de l’eau. Elle remerciait pour cela son associé qui l’avait grandement aidée dans sa tâche, et bien sûr son cercle de clients fidèles qui, pour la plupart, étaient devenus des amis au fil du temps. Eliana avait voulu créer une ambiance conviviale, faire de ce café un endroit où il faisait bon vivre et passer un moment entre adeptes de littérature. Elle avait d’ailleurs choisi un lieu assez confiné pour cette raison, ce n’était pas seulement une question d’argent mais belle et bien une volonté d’en faire un endroit chaleureux et familial. Elle n’était pas grande amatrice des grandes chaînes de restaurants et cafés qu’elle trouvait absolument froids et impersonnels. Elle avait toujours aimé se rendre dans des coins que peu connaissaient, où tout le monde apprenait à se connaître au fil du temps, et où le personnel n’était pas formé que d’employés fermés et blasés. Et elle avait acquis la conviction que ses clients recherchaient la même chose qu’elle, ce dont elle se réjouissait.
L’après-midi touchait à sa fin, les gâteaux qu’elle avait préparés le matin même se faisaient de plus en plus rare, et la clientèle se métamorphosait. Les jeunes cadres dynamiques de l’après-midi, qui avaient eux-mêmes pris la place des retraités du matin, furent peu à peu succédés par quelques étudiants préférant un début de soirée posée qui serait sûrement suivi d’une fête alcoolisée. Eliana aimait la diversité de la clientèle. En fait elle aimait ce pouvoir qu’avait la littérature de rassembler des gens venus de tout horizons. Le service était calme, la jeune femme prit donc le temps de se faire un cappuccino et de se poser dans un coin de la pièce avec un bon livre. Elle relisait actuellement l’un de ses romans favoris Le Baron Perché et en dévorait chaque page avec passion, comme si elle l’avait lu pour la première fois. Lorsque la clochette de l’entrée tinta elle eut juste le temps de lever les yeux avant de recevoir dans ses bras une boule de nerfs à la chevelure blonde. « M’maaan ! » Eliana souleva son fils pour l’embrasser et leva le regard vers le grand brun qui le suivait et auquel elle adressa un sourire chaleureux. « Alors mon grand cette journée à l’école ? » Mais Damiano se débattait déjà pour rejoindre son coin préféré, là où se trouvait les livres illustrés pour enfants. Elle se demandait parfois s’il n’était pas hypercatif ou quelque chose de ce goût là. En tout cas, s’il avait hérité des boucles dorées de sa mère, il n’avait clairement pas son caractère calme et tempéré. Mais la jeune femme était fière de voir qu’il était aussi éveillé pour son âge. Sa curiosité faisait plaisir à voir et à entendre, la jeune mère étant toujours ravie de répondre à ses questions, qu’elles soient pertinentes ou farfelues. Elle eut un soupir amusé avant de se retourner vers Giove. « Je te sers quelque chose ? » Demanda-t-elle avant de se diriger derrière le comptoir pour attraper une tasse. Elle aurait aimé serrer dans ses bras cet homme qui avait été sien mais savait que ce n’était pas une bonne idée. Elle était heureuse de l’avoir toujours dans sa vie, en fait elle n’imaginait pas ne pas l’avoir à ses côtés. Ils avaient peut-être eu des différents par le passé et ne plus être ensemble aujourd’hui, mais il n’en restait pas moins le père de son fils et son premier grand amour. Elle gardait donc une infinie tendresse pour Giove et était toujours heureuse de le voir et de pouvoir passer un moment avec lui.
Giove Sallustio
Messages : 44 Date d'inscription : 30/09/2010 Age : 36 Pseudo : sissi. Crédits : myself.
Eat : absolutely everything. Pray : i pray for my son, the love of my life. Love : my job.
Sujet: Re: Walkchild don’t run, go off and have fun. We’ll be waiting. [R.] Jeu 14 Oct - 20:26
« Tu nous rejoins plus tard ? » Aucune réponse. « Allo allo. » Rétorqua le jeune homme tout en passant sa main devant le visage de Giove, mais ce dernier semblait bien trop absorbé dans la contemplation d’un individu XX situé à quelques mètres de là pour réagir. « Appelez une ambulance, je crois qu’il a perdu connaissance. » « Il est toujours éveillé. » Releva une collègue. « Imbécile. » Ajouta-t-elle après lui avoir assené une petite claque derrière la tête. Ce fut ce même mouvement brusque qui extirpa le grand brun de sa rêverie passagère. « Qu’est-ce que tu disais ? » S’enquit subitement Giove. « Tu es sûr que tout va bien ? » « Quelle question. » Répondit l’intéressé avec un large sourire. « Comme je te l’avais expliqué il y a deux semaines, ce soir c’est l’anniversaire d’Oriana. On lui a organisé un truc sympa chez Nino. » Nino était le prénom du gérant du bar dans lequel Giove et ses amis avaient pour habitude de se rendre. « On compte donc sur ta présence. » « Euh… » Bredouilla-t-il bêtement, sans suite. « Non pas euh. » Souffla son collègue. « Tu avais promis de faire en sorte d’être disponible. » « Je le sais bien mais… » « Mais quoi ? T’exagère franchement. » « Ecoute, c’est impossible. Je dois aller récupérer mon fils. » Un silence certain s’installa entre les plusieurs protagoniste avant que le jeune homme à lunettes – car oui, Felipe avait quelques problèmes de vue – ne reprenne la parole. « Je crois que ton ex-femme te mène par le bout du nez. » « Ce n’est pas mon ex-femme. » Dit-il d’une voix lasse et faible, ennuyé de devoir constamment se répéter. « Ouais bref. » Reprit aussitôt Felipe, visiblement peu intéressé. « Tu réponds toujours présent à ses moindres appels. Dès qu’elle réclame ta présence ou te demande un service, tu rappliques immédiatement comme le ferait un gentil toutou. » « T’y vas un peu fort là. » Son ton était toujours d’un calme impressionnant mais au fond de lui, les nerfs commençaient à doucement s’échauffer. « C’est la réalité Giove. Cette femme te bouffe ton oxygène. Tu t’es déjà libéré de son emprise une fois… fais parler tes droits bon sang ! » « Je t’apprécie grandement Felipe, mais je ne pense pas pouvoir accepter tes paroles. Je ne te permets pas de parler comme ça d’Eliana, tu ne la connais même pas ! » S’emporta-t-il, les poings serrés. « De plus, je t’interdis de parler d’elle tout court. C’est compris ? » Le regard bleuté de Sallustio se planta avec insistance dans celui de son collègue jusqu’à ce que celui-ci finisse par baisser la tête et hausser les épaules, signe d’abdication. « Je ne voulais pas t’énerver vieux. » « Alors évite de parler de choses que tu ignores. » « Si je comprends bien, aucune chance de te voir à l’anniversaire ce soir ? » « Je suis vraiment désolé, crois-moi. Je n’ai pas vu Damiano depuis deux semaines, il faut que j’y aille. » C’est précisément en prononçant cette phrase qu’il réalisa la gravité de la situation. Durant deux semaines consécutives il avait mis en stand-by son statut de père au profit de soirées et autres beuveries entre amis. Par conséquent, il était clairement temps de mettre un terme à ces activités peu matures et remettre les pieds dans la vie réelle ; celle qui l’attendait tous les soirs chaque fois qu’il quittait seul le campus. « Bon bah on se dit à plus tard. » Conclut la jeune femme qui avait assisté à l’accrochage sans pour autant prendre part à la conversation. Ce fut sur une touche pour le moins silencieuse que les professeurs, et amis, se quittèrent pour le long week-end qui s’annonçait.
Une bonne demi-heure plus tard, il pénétra dans le café-librairie d’Eliana en compagnie de son fils qui, comme toujours, débordait d’énergie. Il déposa ensuite ses affaires dans un coin derrière le comptoir et prit place dans un fauteuil près de la fenêtre qui offrait une très belle vue sur la rue et sur lequel il avait pris l’habitude de s’asseoir. Il s’étira légèrement, se permit même de bâiller avant de suivre des yeux la petite tête blonde qui courrait déjà à travers la boutique. Finalement le garçon prit possession de plusieurs livres et vint s’asseoir non loin de son père. « Un cappuccino, s’il te plaît. » Répondit-il à la demande de la jeune femme tout en jetant des œillades distraites aux passants de l’autre côté de la fenêtre. Etant donné le nombre incalculable de copies qu’il devait corriger pour ce début de semaine, nul doute que plusieurs cafés suivront cette première commande. « Ton assistant n’est pas là ? » Demanda-t-il de façon désintéressée pour faire la conversation. Il savait pertinemment que l’homme en question était l’associé d’Eliana et non son assistant. Par ailleurs, il connaissait aussi parfaitement son prénom mais ne préférait même pas le mentionner. A quoi bon donner de l’importance à un type qui n’en avait pas la moindre à ses yeux ? Ce n’était pas une manière très adulte de réfléchir mais quand il s’agissait d’entrer dans la vie de son petit trio, Giove s’octroyait le droit d’être sélectif. La situation était similaire au cycle éternel de la nature, tout comme dans la chaîne alimentaire des animaux, les plus faibles se faisaient dévorer.
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